Godfather of Tirelipimpon
Montfermeil (93)-Dimanche 17 février 2007-15h56
Pendant que 4 vieilles pierres usées roulent en direction de Lyon après un concert parisien qu’on imagine sans surprise mais ô combien rémunérateur, les vrais amateurs de good vibes sont là pour assister au concert du Week-end...
Car il est là, malgré une pluie battante, devant un parterre de fans secouant frénétiquement leurs parapluies, dans son éternelle chemise à fleur : Ivan-Chrysostome Dolto, plus connu sous le nom de Carlos, sur la scène de la fête de la Brioche de Montfermeil (charmante bourgade de Seine Saint Denis), à peine 24 heures après le concert de François Feldman (Ha, ça rigole pas la programmation de la fête de la brioche!), pour un show dévastateur qui restera à jamais dans nos mémoires.
Notre reporter, malheureusement dépêché trop tard sur les lieux, ne
pourra assister qu’aux dernières minutes du show mais sera
immédiatement saisi par la performance de notre Papa Mambo national :
2 danseuses classieuses façon "Claudettes" derrière lui, musique en
play back, Carlos met le feu à l’avenue Jean Jaurès et déroule ses plus
grands succès devant une foule en liesse et ce, malgré une météo peu
clémente. Qu’importe, le soleil est dans les cœurs des petits et des
grands.
La voix est toujours aussi veloutée, les chorégraphies sont réglées au millimètres et le jeu de jambes est intact. Le public est chauffé à blanc : Oui, James Brown n’est plus mais Papayou Lé Lé mouille sa chemise comme un forçat de la scène. Chapeau l'artiste!
Et c’est les doigts tous collants de Barbapapa, une pomme d’amour dans une main, une crêpe Nutela banane dans l’autre, que notre reporter (dont l’enfance fut bercée au son de "Je préfère manger à la cantine", "Tout nu et tout bronzé" ou encore du "Bougalou du Loup Garou") tentera tant bien que mal d’immortaliser l’évènement (Jouant décidément de malchance, notre reporter ne pourra filmer que quelques bribes du rappel. C’est toujours dans ces cas là que la batterie de ce putain de numérique donne des signes de faiblesse).
Gageons que résonneront encore longtemps dans les foyers montfermeillois les refrains endiablés du godfather of zouk :
Papayou, papayou, papayou, papayou lélé
J'ai le plus beau des papayou lélé
Qu'on ait vu depuis des années !
Big bisous du Senor « A glagla quel frigo » Tucco
PS : Pour finir, quelques liens à consulter :
- Une collection roborative de 45 tours prestigieux, parmi lesquels ces quelques pépites :
(Si on observe bien, on peut d’ailleurs voir que ces escrocs de Stones ont tout piqué à Carlos).
- Un dossier complet qui tente de faire le tour du personnage (thème astral compris) et analyse de l’œuvre.
- Les révélations terrifiantes de ce qu’on l’on pourra désormais appeler le "Da Rosalie Code"…